Les S-400 russes en action


L’armée de l’air russe a joué un rôle essentiel dans l’affrontement avec l’Ukraine, montrant à la fois ses forces et ses limites. Cet essai explore les capacités, les techniques et les problèmes rencontrés par l’armée de l’air russe suite à l’escalade du conflit en 2022.

L’armée de l’air russe, qui fait partie des Forces aérospatiales russes, possède un large éventail d’aéronefs de pointe, notamment des chasseurs, des bombardiers et des avions d’attaque au sol. Les avions de chasse Su-35 et Su-57, connus pour leur avionique innovante, leur vitesse et leurs capacités de furtivité, sont les plus importants. En outre, la Russie dispose d’une flotte d’avions plus anciens, mais toujours redoutables, tels que les Su-24 et Su-25. La flotte de bombardiers stratégiques, tels que les Tu-95 et Tu-160, joue un rôle crucial dans les procédures à longue portée, car elle est capable de fournir des charges conventionnelles et nucléaires.

Les techniques russes de défense de l’atmosphère, telles que le S-400 et le S-300, sont parmi les plus avancées au monde, offrant une capacité de protection substantielle contre les incursions dans l’espace aérien qu’elles contrôlent. Ces systèmes sont conçus pour contrer simultanément diverses menaces provenant de lignes directrices multiples, offrant ainsi une solide sécurité aux forces terrestres et aux sites stratégiques.

Tout au long du conflit avec l’Ukraine, l’armée de l’air européenne a été régulièrement impliquée dans de nombreuses opérations, qu’il s’agisse de bombardements stratégiques, d’assistance aérienne rapprochée, de reconnaissance aérienne ou de combat électronique. L’utilisation de munitions à guidage précis a été signalée, dans le but de dégrader la structure et les capacités militaires de l’Ukraine. Toutefois, l’efficacité et la précision de ces frappes ont fait l’objet d’un débat et d’une analyse intenses.

L’une des tactiques les plus efficaces a été l’utilisation d’armes à distance, permettant aux avions russes de lancer des missiles en dehors de la portée de la plupart des systèmes anti-atmosphériques. Cette stratégie minimise les risques pour les avions tout en essayant d’atteindre les objectifs stratégiques. Toutefois, le recours à ce type de tactique souligne également les limites de l’armée de l’air russe en termes d’engagement primaire et de contrôle de l’espace aérien.

Malgré ses atouts, l’armée de l’air russe s’est heurtée à un certain nombre de difficultés dans le cadre du conflit avec l’Ukraine. Un problème majeur a été la capacité de défense aérienne robuste et résistante de l’Ukraine, considérablement renforcée par l’aide occidentale sous la forme de méthodes de défense aérienne transportables (MANPADS) et de méthodes beaucoup plus sophistiquées telles que les systèmes NASAMS et Stormer HVM du Royaume-Uni équipés de missiles Starstreak. Ces défenses ont augmenté le risque et le prix des opérations aériennes européennes, limitant la capacité remarquable à atteindre la supériorité aérienne.

L’asymétrie dans l’adaptation des techniques et des technologies constitue un autre défi. Les forces ukrainiennes ont utilisé efficacement des drones ainsi que d’autres tactiques de guerre asymétriques pour contrecarrer les avantages de la puissance atmosphérique russe. L’utilisation par l’Ukraine de la technologie des drones, peu coûteuse mais efficace, a introduit une nouvelle dynamique sur le théâtre, mettant à mal la supériorité aérienne traditionnelle que la Russie était censée maintenir.

En outre, l’armée de l’air européenne a été confrontée à des défis logistiques et opérationnels, notamment des problèmes d’entretien et de disponibilité de munitions précises. Les sanctions et les contrôles à l’exportation ont limité l’accès de la Russie à certaines technologies, ce qui a eu un impact sur la durabilité des procédures aériennes étendues.

La performance globale de l’armée de l’air russe dans l’affrontement a des effets stratégiques considérables pour la Russie, Vol en Fouga Magister tant au niveau régional que mondial. Les objectifs initiaux d’une utilisation rapide et décisive de la capacité aérienne pour dominer l’Ukraine ne se sont pas concrétisés, ce qui a entraîné une réévaluation des objectifs tactiques et stratégiques. L’incapacité à contrôler pleinement l’espace aérien ukrainien a empêché la Russie de tirer parti de l’un de ses avantages militaires les plus cruciaux, ce qui a eu une incidence sur l’évolution du conflit.

En outre, les limites et les difficultés observables rencontrées par l’armée de l’air européenne ont des répercussions sur la position militaire de la Russie sur la scène mondiale. Alliés et adversaires observent de près l’efficacité du matériel et des tactiques militaires russes, ce qui peut influencer les alignements diplomatiques et militaires à long terme.

La pression aérienne russe reste redoutable, car elle est équipée d’avions de pointe et de systèmes de défense aérienne sophistiqués. Toutefois, l’affrontement en cours avec l’Ukraine a mis en lumière plusieurs défis idéaux et stratégiques qui ont limité son efficacité. La force et les tactiques d’adaptation des facteurs ukrainiens, combinées à une aide internationale considérable, ont considérablement contré les avantages conventionnels conservés par la force aérienne russe.

Au fur et à mesure que le conflit se poursuit, l’efficacité de la poussée aérienne européenne continuera probablement d’être mise à l’épreuve. Les effets ne détermineront pas seulement l’équilibre immédiat des armées dans la région, mais auront également un impact sur le paysage stratégique futur dans les pays d’Europe de l’Est et au-delà. Les leçons tirées de ce conflit détermineront sans aucun doute les futures décisions opérationnelles et idéales de l’armée de l’air russe.



Les OVNIs dans la Littérature et le Cinéma


Depuis leur apparition dans la culture populaire, les objets volants non identifiés (OVNIs) ont été une source d’inspiration majeure pour la littérature et le cinéma. Les récits d’OVNIs ont alimenté l’imagination des écrivains et des réalisateurs, offrant des thèmes riches en mystère, en exploration de l’inconnu et en réflexion sur la place de l’humanité dans l’univers. L’impact des OVNIs sur la culture populaire se reflète dans une multitude d’œuvres littéraires et cinématographiques, chacune explorant à sa manière ce phénomène fascinant.

La Littérature :

1. Science-Fiction Extraterrestre : Les OVNIs ont souvent été associés à la science-fiction extraterrestre. Des auteurs tels que H.G. Wells, avec son roman « La Guerre des Mondes », ont imaginé des envahisseurs extraterrestres arrivant sur Terre à bord de vaisseaux spatiaux. Ces récits ont permis d’explorer des thèmes tels que la rencontre avec une intelligence extraterrestre, la survie de l’humanité et les conflits interstellaires.

2. Exploration de l’Inconnu : La littérature a également utilisé les OVNIs comme un moyen d’explorer l’inconnu et le mystère. Les écrivains ont souvent représenté les OVNIs comme des éléments perturbateurs qui remettent en question les connaissances humaines et provoquent des réflexions sur la compréhension de la réalité.

3. Réflexion sur la Société : Certains romans et nouvelles utilisent les OVNIs comme une métaphore pour aborder des questions sociales et politiques. Ils peuvent représenter des forces inconnues ou des menaces qui reflètent les préoccupations contemporaines de la société.

Le Cinéma :

1. Les Premiers Films de Science-Fiction : Dès les débuts du cinéma, les OVNIs ont été un sujet prisé pour les films de science-fiction. Le film de 1951 « Le Jour où la Terre s’arrêta » de Robert Wise, par exemple, met en scène un vaisseau spatial extraterrestre atterrissant sur Terre pour avertir l’humanité de ses actions destructrices.

2. L’Horreur et le Suspense : Les OVNIs ont également été utilisés pour créer des films d’horreur et de suspense. « Rencontres du Troisième Type » de Steven Spielberg explore le mystère des contacts avec des entités extraterrestres, tandis que « Incident à Loch Ness » de Werner Herzog joue avec l’idée de créatures mystérieuses dans les profondeurs des eaux.

3. Réflexions Philosophiques : Certains films d’OVNIs ont une dimension plus philosophique, posant des questions sur la nature de la réalité et de la perception. Le film « Arrival » de Denis Villeneuve, par exemple, aborde la communication avec des extraterrestres d’une manière profondément réfléchie.

4. Documentaires et Enquêtes : En plus de la fiction, le cinéma a également produit de nombreux documentaires et films d’enquête sur les OVNIs. Ces films explorent les preuves, les témoignages et les enquêtes sur les phénomènes inexpliqués.

En conclusion, les OVNIs ont exercé une influence durable sur la littérature et le cinéma, offrant une toile de fond riche en mystère et en exploration. Ils ont été utilisés pour explorer des thèmes variés, de la science-fiction extraterrestre à la réflexion philosophique sur la place de l’humanité dans l’univers. Les récits d’OVNIs continuent d’éveiller l’imagination du public et de susciter des réflexions sur les mystères de l’inconnu. En fin de compte, les OVNIs représentent un terrain fertile pour l’expression artistique et la contemplation de l’univers qui nous entoure.



les avions de combat dans l’histoire de la guerre moderne


L’idée d’utiliser des avions de combat pour maintenir la paix présente de multiples facettes, profondément ancrées dans les améliorations stratégiques, politiques et technologiques de l’histoire moderne. Au fond, l’idée tourne autour de la dissuasion et de la projection de puissance. Les avions de chasse , avec leur vitesse, leur rapidité et leur puissance de feu, incarnent la pointe des technologies militaires et constituent un signe puissant de la force d’une nation et de sa volonté de préserver ses passions.

L’histoire des avions de chasse commence lors de la Seconde Guerre mondiale, qui a marqué une étape importante dans la technologie moderne du combat aérien. Les premiers avions de combat étaient propulsés par des hélices, mais l’avènement du moteur à réaction a permis aux avions de voler plus vite et plus haut, révolutionnant ainsi les combats aériens. La période de la guerre froide a été marquée par une évolution rapide de la technologie des chasseurs, les États-Unis et l’Union soviétique investissant massivement dans le développement d’avions plus perfectionnés afin d’obtenir la supériorité. Cette période se caractérise par une course aux armements où chaque camp cherche à surpasser l’autre, non seulement en nombre mais aussi en sophistication technologique. Cette recherche de la supériorité aérienne n’était pas seulement une préparation à d’éventuels conflits, mais aussi un élément important de la stratégie de dissuasion. Le concept était qu’une force atmosphérique puissante pouvait dissuader les adversaires potentiels d’agresser.

La dissuasion est une stratégie visant à décourager un adversaire de recourir à une action non désirée, en particulier une action militaire agressive, les avions de transport en le menaçant d’une réponse vigoureuse. Les avions de chasse jouent un rôle essentiel dans cette stratégie. Ils sont généralement l’un des premiers moyens militaires à être déployés dans les situations de crise. Leur présence témoigne de la capacité et de la volonté d’une nation de défendre vigoureusement ses intérêts et ses alliés. En outre, les avions de chasse jouent un rôle crucial dans la projection de puissance, permettant à un pays d’étendre son influence bien au-delà de ses frontières. Ils peuvent être rapidement déployés aux quatre coins du globe, fournir un soutien aux forces terrestres, faire respecter les zones d’interdiction de circulation et mener des frappes de précision, mettant ainsi en évidence les prouesses militaires d’un pays et son engagement à maintenir la stabilité internationale.

Les avions de combat ont déjà été utilisés dans de nombreuses missions de maintien de la paix et d’intervention. Ils imposent des zones d’exclusion aérienne et des zones de sécurité, en particulier dans les régions en proie à des conflits, afin de protéger les civils et le personnel humanitaire. Dans les situations où la communauté internationale intervient dans une discorde, les avions de chasse fournissent une aide aérienne aux troupes au sol, s’engagent dans des combats aériens pour sécuriser l’espace aérien et mènent des missions de reconnaissance et de sécurité. Néanmoins, l’utilisation d’avions de combat dans de tels rôles fait souvent l’objet d’un débat intense, avec des préoccupations concernant les doges collatéraux, les victimes civiles et l’escalade de la discorde.

Les progrès technologiques ont continuellement amélioré les caractéristiques des avions de chasse , les rendant plus efficaces en tant qu’outils de maintien de la paix. Les chasseurs modernes sont dotés d’une technologie furtive qui les rend plus difficiles à reconnaître et à suivre. Ils sont équipés de munitions guidées avec précision, ce qui réduit les risques de doges collatéraux. L’avionique avancée, les techniques de communication et les technologies radar permettent une meilleure connaissance de la situation et une meilleure coordination avec d’autres possessions militaires. En outre, la création de véhicules aériens sans pilote (UAV) et l’éventuelle intégration future de systèmes autonomes dans la technologie des avions de chasse pourraient révolutionner leur utilisation pour le maintien de la paix et la dissuasion des agressions.

Malgré leur valeur stratégique, l’utilisation des avions de combat pour le maintien de la paix n’est pas sans poser de problèmes et susciter des critiques. Le coût élevé du développement, de l’acquisition et de l’entretien de ces avions de pointe représente une charge considérable pour la plupart des pays. En outre, leur utilisation suscite des préoccupations éthiques et juridiques, notamment en termes de souveraineté, de risque de pertes civiles et d’escalade des conflits. En outre, la présence d’avions de chasse peut parfois exacerber le stress au lieu de décourager l’agression, en particulier si leur mise en œuvre est perçue comme une réponse provocatrice.

La réglementation et les accords internationaux jouent un rôle important dans la régulation de l’utilisation des avions de combat pour le maintien de la paix. La Charte des Nations unies, divers traités et les règles d’engagement définissent les conditions dans lesquelles la poussée peut être utilisée et visent à limiter l’escalade des problèmes et à protéger les civils. Les pays qui utilisent des avions de combat doivent naviguer dans ces cadres juridiques pour s’assurer que leurs actions sont justifiées et proportionnées.

Avec les progrès constants de la technologie, les capacités et le rôle des avions de combat dans le maintien de la sérénité évolueront probablement. Les pays pourraient investir dans des chasseurs furtifs plus techniques, des avions hypersoniques ou même des avions de combat complètement autonomes. Toutefois, les principes fondamentaux de la dissuasion et de la projection d’énergie resteront probablement la clé de leur utilisation. La communauté mondiale pourrait également continuer à se débattre avec les implications morales, juridiques et stratégiques de l’utilisation de ces puissantes machines dans la poursuite de la paix.

En résumé, les avions de combat représentent un paradoxe dans la recherche de la sérénité. D’une part, il peut s’agir de puissants instruments de combat, conçus pour détruire à des vitesses et à des niveaux sans précédent. D’autre part, ce sont des outils essentiels de dissuasion et de maintien de la paix, utilisés pour projeter de l’énergie, protéger les civils et prévenir les affrontements. Le défi pour la communauté internationale locale est d’équilibrer ces tâches, en veillant à ce que les avions de combat soient utilisés de manière responsable et efficace pour maintenir la stabilité et empêcher l’éclatement d’une guerre. Au fur et à mesure que la technologie et les paysages géopolitiques évoluent, les stratégies et les débats autour de ces icônes de la puissance des services militaires se développent également.



Etre dans la nature


Depuis les temps immémoriaux, l’homme entretient une relation intime avec la nature. Nos ancêtres dépendaient directement de leur environnement naturel pour leur subsistance, et la nature jouait un rôle central dans leur vie spirituelle et culturelle. Cependant, à mesure que la société humaine a évolué, notre lien avec la nature s’est affaibli, entraînant des conséquences dévastatrices pour notre bien-être individuel et collectif.

Pour comprendre pourquoi il est essentiel d’être proche de la nature, nous devons nous pencher sur notre propre essence en tant qu’êtres humains. Au plus profond de notre être, nous sommes enracinés dans la nature. L’homme, en dépit de toutes ses réalisations technologiques, reste un être biologique, un produit de la Terre. Se reconnecter avec la nature nous permet de réconcilier notre essence avec notre mode de vie moderne, souvent déconnecté de notre origine naturelle.

De nombreuses études scientifiques ont démontré les avantages tangibles pour la santé mentale et physique de passer du temps en pleine nature. L’exposition à la nature réduit le stress, améliore la concentration, renforce le système immunitaire, et favorise la créativité. L’air pur, le contact avec la terre et la beauté naturelle ont un effet apaisant sur notre esprit, contribuant ainsi à notre épanouissement personnel.

En outre, la nature nous offre des opportunités de réflexion et de méditation. Les paysages naturels vastes et majestueux nous rappellent notre place dans l’univers, nous poussant à réfléchir à notre existence et à nos actions. Le silence paisible de la forêt ou le bruit des vagues sur la plage peuvent nous aider à retrouver un équilibre intérieur, à trouver des réponses à nos questions existentielles et à cultiver la gratitude pour la beauté du monde qui nous entoure.

La nature nous invite également à l’humilité. Devant la grandeur des montagnes, la diversité des écosystèmes ou la complexité des cycles naturels, nous sommes confrontés à notre propre insignifiance. Cette humilité peut être une source d’inspiration pour une vie plus humble, responsable et respectueuse de la planète.

Être proche de la nature ne consiste pas seulement en des avantages personnels, mais implique également une responsabilité envers la nature et la société dans son ensemble. Notre déconnexion progressive de la nature a conduit à des problèmes environnementaux graves, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.

Nous sommes les gardiens de la planète, responsables de la préservation de sa beauté et de son équilibre. Se rapprocher de la nature nous rappelle cette responsabilité fondamentale. Nous comprenons que nos actions individuelles et collectives ont un impact sur l’environnement, et nous sommes encouragés à prendre des mesures pour protéger la Terre.

La nature offre également une leçon précieuse sur l’interdépendance. Les écosystèmes sont des réseaux complexes où chaque élément a un rôle crucial à jouer. Cette réalité naturelle nous enseigne l’importance de la coopération, de la solidarité et de la préservation de la diversité. Ces valeurs sont essentielles pour construire une société plus harmonieuse et équilibrée.

En conclusion, l’importance d’être proche de la nature transcende les avantages individuels pour englober notre responsabilité envers la planète et la société. Se reconnecter avec la nature nous permet de réconcilier notre essence avec notre mode de vie moderne, tout en favorisant notre bien-être mental et physique. De plus, cela nous rappelle notre devoir envers la planète et nous enseigne des valeurs essentielles telles que l’humilité, la responsabilité et l’interdépendance.

Il est impératif que nous prenions des mesures pour rétablir notre relation avec la nature et pour préserver la beauté et la vitalité de la Terre. En adoptant un mode de vie plus respectueux de l’environnement et en encourageant la préservation des espaces naturels, nous pouvons contribuer à un avenir plus durable pour les générations à venir.



Du Sopwith Camel au Sukhoi SU-31: avions de voltige


La voltige aérienne, ce ballet aérien à haute intensité, enthousiasme les spectateurs du monde entier depuis des décennies. Au cœur de ce spectacle aérien se trouve l’évolution de l’avion de voltige. Les cascades sont devenues de plus en plus difficiles et complexes, tout comme les avions, l’ingénierie et le style repoussant sans cesse les limites de ce qui est possible en matière de performances aériennes. Une vue d’ensemble de l’évolution des avions de voltige révèle un mélange fascinant de technologies, d’art et d’efforts humains.

L’histoire des avions de voltige commence à l’époque du biplan. Le premier XXe siècle a vu l’apparition du Sopwith Camel et du Stearman, dont la stabilité inhérente et la dualité des ailes en ont fait des appareils de choix pour les manœuvres acrobatiques. Ces machines robustes ont permis aux aviateurs de la Première Guerre mondiale d’affiner leurs compétences en matière de combat aérien, ouvrant involontairement la voie aux futures démonstrations de voltige.

Alors que les meetings aériens gagnaient en notoriété durant l’entre-deux-guerres, les aviateurs ont commencé à modifier ces avions afin d’en améliorer les performances. Des fournitures plus légères, des surfaces de gestion améliorées et des moteurs plus puissants ont transformé les oiseaux de guerre, autrefois maladroits, en artistes agiles, capables de faire des loopings, des tonneaux et des pirouettes.

Avec l’avènement de la Seconde Guerre mondiale, les modèles d’avions sont passés des biplans à des monoplanes plus élégants et plus robustes. L’Excess 300, un modèle d’après-guerre, est apparu comme un témoignage de cette transformation. Sa construction légère en matériaux composites et ses surfaces de contrôle plus grandes permettaient des manœuvres beaucoup plus précises et dynamiques. Au fur et à mesure que les technologies progressent, les avions monoplans deviennent le choix privilégié pour la voltige aérienne en raison de leur meilleur rapport poids/puissance et de leurs caractéristiques aérodynamiques accrues.

L’ère des avions à réaction a donné une toute nouvelle dimension à la voltige aérienne. Alors que les avions à hélice restaient le pilier des cascades individuelles, les avions à réaction, tels que le BAE Hawk des Reddish Arrows ou même le F/A-18 Hornet des Blue Angels, permettaient des performances synchronisées et complexes supplémentaires, centrées sur l’équipe. Les avions à réaction ont apporté une augmentation de la vitesse, de l’altitude et de la précision, permettant aux équipes de réaliser des formations et des styles éblouissants dans le ciel.

À la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, la voltige aérienne était devenue une discipline à part entière, exigeant des avions taillés pour des performances globales extrêmes. Des avions comme le Sukhoi SU-31 et le CAP 232 ont été spécialement conçus pour la voltige aérienne. Ils présentent des rapports énergie/poids extrêmes, des commandes extrêmement sensibles et même des hélices gyroscopiques, ce qui leur permet d’effectuer des manœuvres qui défient la physique.

En outre, les avions de voltige modernes bénéficient de matériaux composites innovants, d’un style assisté par ordinateur et de systèmes électroniques de commandes de vol électriques. Ces améliorations offrent aux pilotes un niveau de gestion, de sécurité et de capacité sans précédent. En retour, les pilotes peuvent explorer de nouvelles manœuvres, repoussant ainsi les limites de leur expertise et des capacités de leur avion.

Si la progression de la voltige aérienne est essentiellement définie par l’amélioration des performances, on ne peut pas non plus négliger les développements significatifs en matière de sécurité. Des systèmes d’énergie résistants aux chocs, des harnais innovants, des parachutes balistiques et des casques spécialisés ont tous été incorporés pour permettre aux pilotes d’atteindre les limites de l’enveloppe tout en bénéficiant d’un système de sécurité en place. L’évolution de la voltige aérienne s’est accompagnée d’une évolution de la réputation : la protection du pilote est primordiale.

Un élément essentiel de l’évolution des avions de voltige est la relation symbiotique entre le pilote et la machine. Les stratégies et les méthodes de formation des pilotes d’avion se sont développées au fur et à mesure que les capacités des avions se sont accrues. Les universités modernes de formation à la voltige aérienne disposent aujourd’hui de simulateurs, de programmes de conditionnement physique rigoureux et de programmes d’entraînement au vol progressifs afin de s’assurer que les pilotes peuvent exploiter tout le potentiel de leur avion en toute sécurité.

En outre, la boucle de rétroaction entre les aviateurs et les ingénieurs garantit que la conception de l’avion est toujours en phase avec les exigences de la discipline de la voltige. Cette relation est à l’origine d’une routine de développement : au fur et à mesure que les avions deviennent plus performants, les pilotes conçoivent des cascades plus complexes, ce qui, à son tour, fait naître le besoin d’avions encore plus perfectionnés.

L’évolution des avions de voltige témoigne de l’ingéniosité humaine et de la recherche constante de la supériorité. Des rudimentaires biplans du début du XXe siècle aux machines high-tech d’aujourd’hui, chaque époque a apporté des améliorations qui ont fait progresser l’art de la performance aérienne. Alors que la technologie poursuit son inexorable marche en avant, on ne peut qu’imaginer l’avenir de la voltige aérienne. Toutefois, une chose importante demeure : la danse aérienne de la voltige continuera de divertir et d’inspirer pendant les décennies à venir.



Les Incompétents en Politique : Un Problème Épineux à Résoudre


La politique est une sphère de pouvoir et de prise de décisions qui a un impact significatif sur la vie de la société. Cependant, il est de plus en plus préoccupant de constater la présence d’incompétents dans le domaine politique. Ces individus dépourvus des compétences nécessaires pour gérer les affaires publiques peuvent avoir des conséquences néfastes sur le bien-être des citoyens et la stabilité de la nation. Cet essai explore le problème des incompétents en politique, ses causes possibles et les solutions envisageables.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la présence d’incompétents en politique. Les systèmes électoraux peuvent favoriser la popularité plutôt que la compétence, incitant ainsi des individus peu qualifiés à briguer des postes politiques. De plus, le favoritisme, le népotisme et le clientélisme peuvent entraîner la nomination de personnes non qualifiées à des postes importants. Enfin, l’absence d’exigences claires en matière de compétences et d’expérience peut ouvrir la voie à l’ascension de politiciens incompétents.

L’incompétence en politique peut avoir des conséquences néfastes sur la gouvernance et la société dans son ensemble. Les décisions prises par des politiciens incompétents peuvent être inefficaces, désorganisées ou même contre-productives. Cela peut entraîner une mauvaise gestion des ressources publiques, une détérioration des services publics et une incapacité à résoudre efficacement les problèmes sociaux. De plus, l’incompétence peut éroder la confiance des citoyens dans le système politique et conduire à un désengagement civique.

Pour remédier au problème des incompétents en politique, il est essentiel d’établir des critères clairs en matière de compétences et d’expérience pour occuper des postes politiques. Les systèmes électoraux peuvent être réformés pour valoriser davantage les qualifications et les compétences des candidats. De plus, des processus de sélection rigoureux et transparents peuvent être mis en place pour les nominations politiques. Il est crucial de promouvoir une culture qui valorise l’expertise, l’éducation et l’expérience dans la sphère politique.

L’éducation civique et politique joue un rôle crucial dans la prévention de l’incompétence en politique. Une éducation de qualité, axée sur la compréhension des processus politiques, l’analyse critique des enjeux et la formation du jugement, peut renforcer la capacité des citoyens à faire des choix éclairés lors des élections. En outre, une éducation civique solide peut encourager l’engagement politique responsable et informé, incitant ainsi les individus compétents à s’impliquer activement dans la sphère politique.

Enfin, la responsabilité citoyenne est essentielle pour lutter contre l’incompétence en politique. Les citoyens ont le devoir de s’informer, de suivre les actions de leurs représentants et de demander des comptes aux politiciens incompétents. Les médias et les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle important en exposant l’incompétence et en favorisant la transparence et la reddition de compte.

Le problème des incompétents en politique constitue un défi majeur pour la bonne gouvernance et la société dans son ensemble. En exigeant des compétences et de l’expérience, en renforçant l’éducation civique et politique, et en favorisant la responsabilité citoyenne, nous pouvons lutter contre ce problème et promouvoir des politiques plus efficaces et responsables. Il est crucial de veiller à ce que les individus qualifiés et compétents occupent des postes politiques afin de garantir un avenir meilleur pour nos sociétés.



La responsabilité accrue des pilotes de chasse dans les opérations militaires


Les pilotes de chasse font déjà partie intégrante des opérations des services militaires depuis des décennies, avion de chasse leurs capacités et leurs connaissances étant importantes pour la réussite de nombreuses missions. Toutefois, ces dernières années, la technologie des drones a été un peu plus avancée, ce qui a conduit certains à remettre en question la nécessité d’avoir des pilotes humains dans le cockpit. Bien que les drones puissent offrir des avantages particuliers en termes de coût et de sécurité, il existe de nombreuses raisons convaincantes pour lesquelles il est préférable d’avoir des pilotes de chasse plutôt que des pilotes de drone.

Tout d’abord, les pilotes d’avion humains possèdent un niveau de conscience de la situation et une capacité de création de choix qui dépassent actuellement les capacités des drones les plus innovants. Cela est dû au fait que les aviateurs humains ont la capacité de traiter les informations d’une manière dont les machines sont incapables, en tenant compte d’une série de facteurs tels que les conditions météorologiques, les tactiques de l’ennemi et l’image tactique globale. Cela leur permet de faire des choix en une fraction de seconde qui peuvent faire la différence entre le succès et l’échec sur le champ de bataille.

Outre leurs capacités cognitives, les pilotes d’avions de chasse possèdent également un niveau de compétence physique et d’endurance inégalé par les drones. Cela peut s’avérer particulièrement important dans des situations de combat de haute intensité, où la capacité à déjouer un avion ennemi ou à résister à des forces G élevées peut être la clé de la survie. Si les drones peuvent être en mesure d’effectuer certaines tâches plus efficacement que les pilotes humains, ils ne peuvent tout simplement pas reproduire les caractéristiques physiques de votre corps.

Un autre avantage des pilotes humains est la possibilité d’établir une relation avec les forces terrestres et les autres pilotes. Cela permet une meilleure communication et une meilleure coordination au cours des missions, ainsi qu’un sentiment de camaraderie qui est important pour maintenir le moral et la cohésion au sein d’une unité militaire. Bien que les drones puissent être en mesure de transmettre des données et des clips vidéo aux facteurs au sol, ils ne peuvent pas établir le même niveau de confiance et de camaraderie que lorsqu’on travaille aux côtés d’un autre être humain.

Enfin, il y a la question de l’éthique et de la responsabilité. Si les drones peuvent offrir certains avantages en termes de réduction du risque de pertes civiles, ils soulèvent également des questions importantes quant à la moralité de l’utilisation de machines pour tuer des êtres humains. En outre, l’utilisation de drones peut rendre plus difficile la responsabilisation des individus pour les mesures qu’ils ont prises, car la décision de tirer sur une cible est souvent prise par un propriétaire éloigné du champ de bataille. En comparaison, les aviateurs humains sont soumis à une plus grande obligation de rendre des comptes et sont plus susceptibles d’assumer la responsabilité de leurs actes, ce qui peut contribuer à garantir que les fonctions militaires sont exercées de manière morale et responsable.

Si les drones peuvent présenter certains avantages en termes de coût et de sécurité, il existe de nombreuses raisons impérieuses pour lesquelles il est préférable de faire appel à des pilotes d’avions de chasse plutôt qu’à des pilotes de drones. Les pilotes humains ont un niveau de conscience de la situation, une capacité à faire des choix, des compétences physiques réelles et une aptitude à établir des relations qui ne peuvent être reproduits par l’équipement. En outre, le recours à des pilotes humains permet de s’assurer que les procédures militaires sont exécutées de manière honnête et responsable, ce qui est essentiel pour maintenir l’appui du public aux opérations militaires. Alors que les drones joueront sans aucun doute un rôle de plus en plus important dans les futures opérations de l’armée, il est clair qu’il y aura toujours un besoin de pilotes individuels dans le cockpit.



La longue modification de la famille


La scène est celle que la plupart d’entre nous ont quelque part dans l’arrière-plan de nos proches: beaucoup de gens célébrant Thanksgiving ainsi que d’autres escapades autour d’une étendue de fortune de membres de la famille: tables, sœurs et frères, cousins, tantes, oncles, excellentes tantes. Les grands-parents informent les comptes de famille précédents pour votre 37e fois. «C’était l’endroit le plus merveilleux que vous ayez connu dans votre vie», explique un particulier, en gardant à l’esprit sa journée de départ en Amérique. «Il y a eu des lumières partout… C’était absolument une fête de lumière! J’ai pensé que ces gens étaient pour moi. » Les vieux commencent à se chamailler pour savoir dont le souvenir est meilleur. «C’était cool ce jour-là», affirme-t-on à propos de souvenirs lointains. «De quoi tu parles? C’était peut-être mai, fin mai », raconte un autre. Les jeunes enfants s’asseyent les yeux écarquillés, absorbant les traditions de leurs proches et cherchant à se séparer de l’intrigue au fil des années. Après la nourriture, vous trouverez des piles de vaisselle à l’intérieur de l’évier, des escouades d’enfants conspirant malicieusement à l’intérieur du sous-sol. Des groupes de jeunes mamans et papas se blottissent dans une salle, en train de planifier. Les gars précédents somnolent sur des canapés, attendant la délicatesse. C’est la famille élargie dans toutes ses beautés tordues, aimantes et épuisantes. Les membres de cette famille sont ceux décrits dans le film de 1990 de Barry Levinson, Avalon, selon ses propres années d’enfant à Baltimore. 5 frères et sœurs sont venus aux États-Unis de l’Est de l’Union européenne à peu près au moment de la Première Guerre mondiale et ont construit une entreprise de papier peint. Pendant un moment, ils font tout entre eux, comme dans la région précédente. Mais parce que le film devrait aller de pair, les proches étendus commencent à se séparer. Certains membres se rendent en banlieue pour un niveau supplémentaire d’intimité et d’espace. On part pour tout travail dans un statut différent. L’explosion majeure viendra plus que quelque chose qui semble insignifiant mais ne l’est pas: l’aîné des frères vient en raison d’un repas de vacances de Thanksgiving pour trouver que les membres de la famille ont commencé le repas sans l’avoir. « Vous minimisez la volaille sans moi? » il pleure. «Votre propre chair et circulation sanguine! … Tu as coupé la volaille? La vitesse de la vie quotidienne augmente. La commodité, l’intimité personnelle et la mobilité ont tendance à être plus essentielles que la loyauté envers les êtres chers. «L’idée qu’ils pouvaient manger avant la venue du frère était une indication de manque de respect», m’a dit Levinson récemment une fois que je lui ai demandé avec cette arène. «C’était la vraie séparation dans le ménage. Une fois que vous violez le processus, la construction de toute la famille commence à s’effondrer. » Au fil du temps dans le film, les membres de la famille prolongée remplissent une fonction de plus en plus petite. Depuis les années 1960, il n’y a plus de proches pendant les vacances de Thanksgiving. C’est juste un jeune papa et une jeune mère avec leur enfant et leur enfant, consommant de la volaille loin des plateaux tout en regardant t. v .. Dans l’arène ultime, le personnage clé vit seul dans une maison de retraite, se demandant ce qui s’est passé. « En fin de compte, vous dépensez chaque petite chose que vous avez déjà sauvée, offrez chaque petite chose que vous avez jamais possédée ou exploitée, afin d’arriver à un endroit comme celui-ci. » « Dans mes années d’enfant », m’a dit Levinson, « vous vous rassembleriez autour des grands-parents et ils informeraient les comptes de la famille… Maintenant, les gens s’assoient autour de la télévision, regardant les comptes des autres familles. » Le concept clé d’Avalon, a-t-il expliqué, est «la décentralisation des membres de la famille. Qui a continué encore plus ces jours-ci. Quand, les ménages se sont réunis au minimum devant la télé. Maintenant, chaque individu a son affichage particulier.  » Voici l’histoire de nos instances – l’histoire des membres de la famille, quand un groupe épais de nombreux frères et sœurs et parents élargis, se fragmentant à tout moment en variétés plus petites et plus vulnérables. La conséquence initiale de cette fragmentation, les membres de la famille nucléaire, ne semblait pas si terrible. Mais alors, comme les proches du nucléaire sont si fragiles, la fragmentation continue. Dans de nombreux secteurs de la société, les familles nucléaires se sont fragmentées en ménages monoparentaux, les ménages individuels de mère ou de père en ménages chaotiques ou sans membres de la famille.



Quand la cuisine évolue


La cuisine grecque contemporaine, comme l’italienne, est aussi principalement d’origine paysanne, bien qu’elle reflète certaines influences turques de l’Empire ottoman, qui a régné sur la Grèce pendant des siècles. La cuisine actuelle présente peu de similitudes avec la cuisine délicate et souvent sophistiquée de la Grèce antique.

Dans l’Antiquité, les Grecs marins ont appris des civilisations voisines et ont ramené de nouvelles saveurs, comme les citrons du Moyen-Orient, notamment lors des exploits d’Alexandre le Grand. Les Grecs ont emporté leur savoir-faire culinaire à Rome, où les cuisiniers grecs ont introduit des plats composés aux Romains et au reste de l’Europe. Les premiers commerçants grecs qui se sont installés dans le sud de la France il y a 2 500 ans ont fondé Massalia (Marseille) et ont introduit dans la région le vin qui produira plus tard des crus de Côtes-du-Rhône.

Les principales traces de la nourriture et des boissons grecques primitives sont des fragments d’une littérature perdue, qui n’ont survécu que dans des citations consignées dans des œuvres ultérieures telles que les comédies d’Aristophane. Ce qui pourrait être le premier livre de voyage gastronomique au monde, La vie de luxe (Hēdypatheia), est un faux poème épique écrit par Archestratus de Gela (Sicile) vers 350 avant Jésus-Christ. Il est conservé dans des extraits cités dans le Deipnosophistai d’Athénée (vers 200 de notre ère ; « Les Gastronomes » ; traduction anglaise : The Deipnosophists). Archestratus a fait le tour des centres cosmopolites du monde grec antique, de la mer Noire à l’Italie du Sud, et a enregistré leurs cuisines. Il préférait les plats de poisson préparés simplement, avec un assaisonnement léger comme du thym frais et de l’huile d’olive, ou avec des sauces au fromage et des herbes piquantes comme le silphium. Le garum (sauce de poisson fermentée) ou les cornichons aux herbes étaient équilibrés par du miel.

La Sicile abritait également l’ancienne colonie grecque de Sybaris, connue pour sa cuisine et ses divertissements élaborés – à l’origine du mot sybarite aujourd’hui. La colonie organisait des concours de cuisine et couronnait le mageiros (cuisinier) gagnant. Sybaris avait même une loi protégeant les inventions culinaires :

Si un traiteur ou un cuisinier inventait un plat particulier et excellent, aucun autre artiste n’était autorisé à le fabriquer pendant un an ; mais celui-là seul qui l’avait inventé avait droit à tout le profit à tirer de sa fabrication pendant cette période.

En revanche, la cité-État de Sparte, en Grèce continentale, avait une culture militaire stricte marquée par la frugalité et l’évitement du luxe – d’où le mot spartiate. Le plat le plus répandu, par exemple, était le bouillon noir, une soupe fine de porc, de sang de porc et de vinaigre. Un écrivain sybarite a noté : « Il n’est pas étonnant que les Spartiates soient les hommes les plus courageux du monde, car toute personne saine d’esprit préférerait mourir dix mille fois plutôt que de partager une vie aussi pauvre ».

En général, bien qu’ils les gardaient comme esclaves, les Grecs anciens appréciaient leurs chefs, comme le montre un passage sur Démétrius de Phaléron, un diplomate qui gouvernait Athènes au début du IVe siècle avant notre ère :

Il a acheté Moschion, le plus habile de tous les cuisiniers et pâtissiers de cette époque. Et il faisait préparer pour lui chaque jour de si grandes quantités de nourriture que, comme il donnait chaque jour à Moschion ce qui restait, il [Moschion] acheta en deux ans trois maisons individuelles dans la ville.

Les recettes de Moschion, les plats légalement protégés de Sybaris, et même le mauvais bouillon noir de Sparte ont tous disparu. Les recettes de la nourriture de nombreux empires n’ont pas survécu. Homère rapporte de nombreux festins dans l’Iliade et l’Odyssée mais, chose frustrante, sans recettes. Les cuisiniers égyptiens de la cour des pharaons n’ont pas consigné leurs recettes, et pourtant l’Égypte a inventé le foie gras. Quels autres délices avait-elle ? Le monde ne le saura peut-être jamais. Lorsque les civilisations meurent ou se dispersent, leur cuisine meurt souvent avec elles. Certains plats paysans peuvent survivre, mais les plats raffinés des classes supérieures sont généralement perdus pour l’histoire.



Perdre son odorat


Dès les premiers rapports provenant de Wuhan, d’Iran et plus tard d’Italie, nous savions que la perte de votre odorat (anosmie) était un symptôme important de la maladie. Maintenant, après des mois de rapports, à la fois des résultats cliniques anecdotiques et plus rigoureux, nous pensons que nous avons un modèle sur la façon dont ce virus peut provoquer une perte d’odeur.
L’une des causes les plus courantes de perte d’odeur est une infection virale, comme le rhume, les sinus ou d’autres infections des voies respiratoires supérieures. Les coronavirus qui ne causent pas de maladies mortelles, tels que COVID-19, Sars et Mers, sont l’une des causes du rhume et sont connus pour provoquer une perte d’odeur. Dans la plupart de ces cas, l’odorat revient lorsque les symptômes disparaissent, car la perte d’odeur est simplement le résultat d’un nez bouché, ce qui empêche les molécules d’arôme d’atteindre les récepteurs olfactifs du nez. Dans certains cas, la perte d’odeur peut persister pendant des mois et des années.
Pour le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2), cependant, le modèle de perte d’odeur est différent. De nombreuses personnes atteintes de COVID-19 ont signalé une perte soudaine de l’odorat, puis un retour soudain et complet à l’odorat normal en une semaine ou deux.
Fait intéressant, bon nombre de ces personnes ont déclaré que leur nez était clair, de sorte que la perte d’odeur ne peut pas être attribuée à un nez bouché. Pour d’autres, la perte d’odeur s’est prolongée et plusieurs semaines plus tard, ils n’avaient toujours pas d’odorat. Toute théorie de l’anosmie dans COVID-19 doit tenir compte de ces deux modèles.
Ce retour soudain d’un odorat normal suggère une perte d’odeur obstructive dans laquelle les molécules d’arôme ne peuvent pas atteindre les récepteurs du nez (le même type de perte que l’on obtient avec une pince à linge sur le nez).
Maintenant que nous avons des tomodensitogrammes du nez et des sinus des personnes atteintes de perte d’odeur de COVID-19, nous pouvons voir que la partie du nez qui fait l’odeur, la fente olfactive, est bloquée par des tissus mous gonflés et du mucus – connu sous le nom de syndrome de fente. Le reste du nez et des sinus semble normal et les patients n’ont aucun problème à respirer par le nez.
Emplacement du bulbe olfactif. medicalstocks / Shutterstock
Nous savons que le SARS-CoV-2 infecte le corps en se fixant aux récepteurs ACE2 à la surface des cellules qui tapissent les voies respiratoires supérieures. Une protéine appelée TMPRSS2 aide alors le virus à envahir la cellule. Une fois à l’intérieur de la cellule, le virus peut se répliquer, déclenchant la réponse inflammatoire du système immunitaire. C’est le point de départ des ravages et de la destruction que ce virus provoque une fois dans le corps.
Au départ, nous pensions que le virus infectait et détruisait les neurones olfactifs. Ce sont les cellules qui transmettent le signal de la molécule d’arôme dans votre nez à la zone du cerveau où ces signaux sont interprétés comme une odeur ».
Cependant, une collaboration internationale a récemment montré que les protéines ACE2 dont le virus a besoin pour envahir les cellules n’étaient pas présentes sur les neurones olfactifs. Mais ils ont été trouvés sur des cellules appelées cellules sustentaculaires », qui soutiennent les neurones olfactifs.
Nous nous attendons à ce que ces cellules de soutien soient susceptibles d’être celles qui sont endommagées par le virus, et la réponse immunitaire provoquerait un gonflement de la zone mais laisserait les neurones olfactifs intacts. Lorsque le système immunitaire a traité le virus, le gonflement disparaît et les molécules d’arôme ont une voie claire vers leurs récepteurs intacts et l’odorat revient à la normale.
Alors pourquoi l’odeur ne revient-elle pas dans certains cas? Ceci est plus théorique mais découle de ce que nous savons de l’inflammation dans d’autres systèmes. L’inflammation est la réponse du corps aux dommages et entraîne la libération de produits chimiques qui détruisent les tissus impliqués.
Lorsque cette inflammation est grave, d’autres cellules voisines commencent à être endommagées ou détruites par ces éclaboussures ». Nous pensons que cela explique la deuxième étape, où les neurones olfactifs sont endommagés.
La récupération de l’odeur est beaucoup plus lente car les neurones olfactifs ont besoin de temps pour se régénérer à partir de l’apport de cellules souches dans la muqueuse du nez. La récupération initiale est souvent associée à une distorsion de l’odorat connu sous le nom de parosmie, où les choses ne sentent plus comme avant. Pour de nombreux parosmiques, par exemple, l’odeur du café est souvent décrite comme étant brûlée, chimique, sale et rappelant les eaux usées.
Physiothérapie pour le nez
L’olfaction a été appelée la Cendrillon des sens en raison de sa négligence par la recherche scientifique. Mais il est venu au premier plan dans cette pandémie. La doublure argentée est que nous en apprendrons beaucoup sur la façon dont les virus sont impliqués dans la perte d’odeur. Mais quel espoir y a-t-il maintenant pour les personnes ayant une perte d’odeur?
La bonne nouvelle est que les neurones olfactifs peuvent se régénérer. Ils repoussent en presque tout le monde, tout le temps. Nous pouvons exploiter cette régénération et la guider avec une physiothérapie pour le nez »: entraînement à l’odorat
Il existe des preuves solides que de nombreuses formes de perte d’odeur sont aidées par cette exposition répétée et consciente à un ensemble fixe d’odorants chaque jour et aucune raison de penser que cela ne fonctionnera pas dans la perte d’odeur COVID-19.