Dans un ciel de pixels


Qui, étant gamin, n’a jamais rêvé de devenir pilote ? Eh bien, il y a quelques jours, j’ai pu réaliser ce rêve durant une heure : j’ai en effet pris les commandes d’un appareil. Comme vous pouvez vous en douter, ce dernier n’était en rien réel : il faudrait être dingue pour laisser la sécurité d’un avion à quelqu’un d’aussi maladroit que moi. Je suis tout de même assez doué pour me couper avec une enveloppe papier ! Et avec un rouleau de scotch, je ne vous dis pas : ça peut finir aux urgences ! C’était donc un simulateur de vol, mais assez réaliste pour que j’oublie ce léger détail tout du long. Je l’ai fait à Paris, et je ne risque pas d’oublier de sitôt. Je vous dispense d’un compte-rendu complet sur cette expérience : il y a visiblement pas mal d’articles là-dessus sur internet. C’est fou le nombre de gens qui se font offrir cette expérience et composent un papier dans la foulée. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai été vraiment remué. Force m’est de reconnaître que je ne m’attendais pas à un truc aussi réaliste. Même si je savais que c’était une simple simulation, mon esprit prenait tout ça très au sérieux. En définitive, si j’ai eu pas mal de doutes quand on m’a proposé ce vol, j’ai changé complètement d’opinion à l’instant où je me suis retrouvé dans le cockpit. Une pensée à celle qui partage ma vie et qui m’a offert ce cadeau très inaccoutumé. Le truc, malheureusement, c’est que ça n’a pas duré assez longtemps : j’aurais bien gardé les commandes encore un peu. Mais c’est plutôt positif, dans l’ensemble : ça prouve qu’on ne s’embête pas un seul instant ! Je vous mets en lien le site par lequel ma femme est passée pour ce simulateur de vol à Paris. Je vous invite vraiment à essayer, si vous aimez les activités aériennes. Mais évitez à tout prix, si vous avez des problèmes d’oreille interne ! J’en ai vu quelques-uns ressortir le teint blanchâtre… Davantage d’information est disponible sur le site du simulateur de vol.



Rectifions : les liseuses ont une vertu


Ce n’est ni gênant ni honteux de changer d’avis, si l’on a une bonne raison. Ainsi, il y a quelques années, j’ai publié quelques notules contre les liseuses, qui venaient d’apparaître sur le marché. Je ne renie pas ce que j’ai écrit, qui reste valable, mais aujourd’hui, comme j’en sais un peu plus, je mets un bémol. Donc, les liseuses ont bien les divers inconvénients dont j’ai parlé, mais elles possèdent un avantage auquel je ne pouvais pas songer alors. J’y ai pensé récemment, lorsque je me suis aperçu que le livre que je lisais à ce moment était imprimé en caractères trop petits, et que, ipso facto, la lecture en était pénible. Ne me dites pas que cela ne vous est jamais arrivé : on ressent en tel cas un malaise dont on n’identifie pas forcément la cause. Or j’ai eu l’occasion de remplacer mon livre par sa version électronique au format EPUB et que je pouvais charger dans une liseuse. Et donc, de découvrir le premier avantage de ce gadget : on pouvait y modifier la taille des caractères, donc les agrandir autant qu’on le souhaite. Au passage, la luminosité aussi est réglable ! Il s’ensuit qu’il n’y a plus de caractères « trop petits ». Vous les grossissez à la taille qui vous convient, et la lecture devient possible. Allez donc faire la même chose avec un livre sur papier ! J’ai donc une liseuse achetée à la FNAC, de modèle Kobo Glo, et je m’en sers chaque jour, quoique n’ayant pas mis au rebut mes livres ordinaires, auxquels je tiens beaucoup. Elle lit les EPUB (fuyez les PDF et les formats protégés par un DRM, un droit imposé par les éditeurs). Essayez, si votre vue baisse, j’ose dire que vous verrez bien.