Incroyable expérience dans le cockpit


La vie, c’est pas du gâteau, disait Mano Solo. Il avait tort : la vie, c’est un cheesecake, doublé d’un fondant au chocolat, triplé d’une charlotte aux fraises, avec deux boules vanille et supplément chantilly ! Et il y a peu, je m’en suis offert une bonne tranche : je me suis offert un vol en avion de chasse. Et cette tranche-là, je ne suis pas près de l’oublier ! Cette expérience fabuleuse m’a incité à réfléchir à notre évolution. C’est plutôt affolant, de se rendre compte comme notre existence s’est enjolivée avec la révolution industrielle. Auparavant, l’existence se résumait en règle générale à labourer les champs. C’était une vie difficile où la vie dépendait de la météo, et où l’on mourait jeune. Nos ancêtres ne voyageaient pas, ils passaient toute leur vie là où ils avaient grandi. Maintenant, nous vivons comme des rois : nous souffrons d’obésité, voyageons dans d’autres pays, connaissons le monde entier via nos écrans. Nous avons accès à toutes les cuisines du monde, notre plus gros problème consiste à recharger notre smartphone. Quelle différence ! L’homme a connu durant des siècles une vie rigoureuse, mais est passé en quelques décennies à une vie d’agrément incroyable. Clairement, ce n’est pas la panacée. Mais il faudrait quand même apprendre à distinguer notre qualité de vie, plutôt que de désirer invariablement ce qui nous manque. Nous sommes vraiment des chanceux d’être nés aujourd’hui ! Et la qualité de vie n’a pas fini de grandir. Qui aurait osé rêver, il y a quelques décennies à peine, que nous pourrions concrétiser un vol en avion de chasse juste pour les sensations ? Voilà d’ailleurs le site où j’ai trouvé mon vol, si vous voulez en savoir plus, je vous mets en le site du prestataire. Une précision, pourtant : même si l’aventure est extraordinaire, je la déconseille très fortement aux petites natures. Plus d’infos sur ce vol en avion de chasse en suivant le lien.



Le tweet qui coute cher


Le feuilleton « Elon Musk » se poursuit. Après son tweet annonçant le retrait de Tesla de la bourse qui lui a coûté son poste de président du conseil d’administration, et 20 millions de dollars d’amende, le patron du constructeur automobile n’a semble-t-il pas encore décidé de renoncer à Twitter. Et sa dernière publication lui coûte encore très cher. Jeudi, Elon Musk se moquait publiquement de la SEC, le gendarme américain de la bourse, transformant son acronyme Securities and Exchange Commission: « Juste pour dire que la « Shortsellers Enrichment Commission » (comprendre « la Commission d’enrichissement des vendeurs à découvert ») fait un super travail. Et le changement de nom est parfait», tweetait le milliardaire Les « vendeurs à découvert » sont des opérateurs de marché qui parient sur la baisse d’un titre, Elon Musk fustige leurs manoeuvres depuis des années et juge que les autorités de régulation devraient sanctionner sévèrement certains de leurs comportements. Dès jeudi soir la plaisanterie commençait à inquiéter les investisseurs et provoquait dès l’ouverture vendredi une nette baisse de l’action Tesla. Une perte accentuée par les attaques d’un financier de renom, David Einhorn, gérant du fonds spéculatif Greenlight Capital qui accusait Elon Musk d’escroquerie caractérisée et comparait Tesla à Lehman Brothers, dont il avait annoncé les problèmes comptables plusieurs mois avant la faillite de la banque en 2008. Un tweet à 650 millions de dollars Au final, l’action perdait vendredi 7.05% pour terminer à 261.95 dollars. Sachant que le patron du constructeur possède 19.8% du capital, cette petite plaisanterie lui coûte virtuellement près de 650 millions de dollars Mais le problème pourrait être plus grave, parce que l’accord trouvé avec la SEC doit encore être validé par une juge fédérale qui a donné à Elon Musk et à la SEC une semaine pour justifier leur arrangement du 29 septembre. La juge Alison Nathan, du tribunal fédéral de Manhattan, a précisé qu’il était habituel dans ce genre d’affaires que les parties concernées lui remettent une lettre commune expliquant en quoi l’arrangement était équitable et ne nuisait pas à l’intérêt général. Elle attend une réponse d’ici le 11 octobre. Et la juge pourrait tout à fait considérer que 20 millions de dollars est une sanction beaucoup trop clémente. Tesla aura-t-il encore le soutien de la SEC pour convaincre la justice américaine après le tweet de jeudi soir? Les experts s’interrogent, affirmant qu’on « ne s’en prend pas gratuitement à la SEC » Selon l’accord, Tesla et son emblématique patron devront payer chacun une amende de 20 millions de dollars pour mettre un terme à cette enquête pour fraude. Elon Musk devra également quitter son fauteuil de président du conseil d’administration du constructeur, mais conservera son poste de directeur général. L’arrangement de Tesla avec la SEC prévoit également que le conseil d’administration du groupe mette en oeuvre une procédure de contrôle sur la communication d’Elon Musk avec les investisseurs, y compris (et même surtout) ses tweets. Reste donc à savoir si le dernier message provocateur posté par Elon Musk remettra en cause ou non l’accord signé avec le gendarme de la bourse de New York.